Menu |
L'association !I. Cadre juridiqueLa circulaire du 29 août 2005 définit les GEMs comme des lieux conviviaux, où des personnes peuvent se retrouver, s'entraider, s'organiser ensemble des activités visant tant au développement personnel qu'à créer des liens avec la communauté environnante.Ils sont destinés à des personnes qu'une altération de santé met en difficulté d'insertion sociale, qu'elles se considèrent ou non comme étant handicapées. Le GEM a pour objectif d'aider à rompre l'isolement, à restaurer et à maintenir les liens sociaux, à redonner confiance en soi. Il offre un accueil convivial dans de larges plages horaires, il permet l'écoute et l'échange, l'information et l'aide mutuelle, le choix et l'organisation d'activités culturelles et de loisirs. II. Micro Sillons un espace autreMicro Sillons pense créer un espace entre l'espace de soin parfois vécu comme une « néo-société » seul lieu de vie possible, et une insertion souvent trop douloureuse dans l'espace social classique :Espace qui puisse maintenir du lien social et lutter contre l'isolement. Espace qui n'est pas un lieu de soin, ni une alternative au soin. Espace qui s'inscrive dans une logique de solidarité, où des personnes stabilisées ou en rémission prolongée puissent aider d'autres personnes. Aucune obligation n'est posée en terme d'assiduité, de faire, ou d'engagements. L'adhésion n'implique pas une reconnaissance du statut de personne handicapée. |
III. Partis prisQuestion de l'histoireBeaucoup de place est donnée dans l'association au fait de raconter des histoires.D'abord du fait de la dimension médiatique des activités radio, vidéo, internet, mais aussi autour de jus d'orange ou café, moments informels ou événementiels exceptionnels. Le voyage à Buenos Aires est jusqu'à aujourd'hui le plus extra-ordinaire, au sens de hors-ordinaire qui favorise cette situation de raconter une histoire, donc de se raconter, donc de prendre une certaine distance par rapport à soi. Une attention particulière est porté autour de ces évènements pour qu'ils soient envisagés en amont et retracé en aval ensemble afin de permettre une inscription individuelle dans une histoire collective. Nous pensons que cette dimension extra – ordinaire est une dimension à privilégier particulièrement avec de jeunes adultes en mal d'appuis narcissiques. Question du regardDans l'association, tout adhérent peut prétendre à occuper les postes générés par l'association : statutaires et salariés.L'association tente de ne pas être dans le déni des troubles, et les inscrire dans le « comment vivre et faire ensemble », tente de prendre en compte les difficultés, impossibilités individuelles et de faire avec collectivement. Tout ceci dans le but d'une ré-appropriation de la parole et de l'espace social. L'association s'inscrit dans une logique de fonctionnement collégial tant à un niveau statutaire (réunions projets, CA, AG), qu'à un niveau plus quotidien (nombreux débats formels et informels) IV. HistoriqueL'atelier Léon DitEn septembre 2000, se met en place à l'Hôpital de Jour pour adolescents du Centre de Guidance Infantile (3ème secteur de pédopsychiatrie en Haute-Garonne), un atelier radio, en partenariat avec Radio Campus, radio associative toulousaine.Durant huit années, chaque semaine l'atelier réunit un animateur radio, un éducateur spécialisé et de six à neuf adolescents selon les années. Dans cet atelier, est produit une émission mensuelle « Léon Dit » diffusée sur Radio Campus. S'inscrivant dans un dispositif de soin, cet atelier est envisagé comme un espace qui doit permettre à l'adolescent d'expérimenter des façons d'être et de faire dans une ambiance suffisamment sécurisante pour favoriser le laisser-aller. Pour cela nous élaborons notre travail autour de trois questions:
De dedans à dehorsEn 2004, un jeune, participant à l'atelier depuis sa création, quitte l'Hôpital de Jour et s'oriente vers une structure de post-cure. Du fait de son fort investissement dans cet atelier, une convention entre l'Hôpital de Jour et sa nouvelle structure est mis en place pour lui permettre de continuer son activité radiophonique. Après un travail d'une année, ce jeune continuera son travail radio à Radio Campus hors prise en charge spécialisée, et initiera, durant plus d'une année, un ami rencontré dans sa structure d'accueil.Puis, d'autres jeunes suivent cet exemple et poursuivent leur investissement radiophonique à Radio Campus hors prise en charge spécialisée. Un de ces jeunes installe avec l'aide de son éducateur un atelier radio dans le foyer d'accueil où il vit. Régulièrement, plusieurs autres personnes (des copains, des anciens de l'atelier) signifient leur intérêt pour s'engager dans ce travail mais faute de temps d'accompagnement, Radio Campus ne peux répondre à ces demandes qu'en trop petite partie, malgré le fort engagement de certains. Buenos Aires :Au cours des huit années d'existence de l'atelier radio, le groupe a rencontré à plusieurs reprises des intervenants de Radio La Colifata, radio argentine produite par des patients de l'hôpital psychiatrique El Borda à Buenos Aires.Soigner les gens dedans, soigner les gens dehors pourrait résumer la vocation de Radio la Colifata – ONG reconnue d'utilité publique par l'OMS. La Colifata est d'abord un moment dans la semaine où se réunissent patients et professionnels de l'Hôpital psychiatrique Borda à Buenos Aires autour d'Alfredo Olivera initiateur du projet, afin de réaliser une émission radio diffusée sur le quartier. De ces quatre heures de programmes sont réalisés des mini programmes diffusées par diverses radio argentines. Le travail vise une mise en lien entre les patients et leur famille et au delà aux argentins. Différents ponts ont permis un débat autour de la place du fou, ce qui a eu des répercussions thérapeutiques à l'extérieur et surtout à l'intérieur de l'hôpital. Lors de notre dernière rencontre à Toulouse en 2005, Alfredo Olivera invitera les acteurs de Léon Dit à une rencontre mondiale de radios produites par des personnes souffrant de troubles psychiques. De cette invitation naîtra plusieurs projets : Un colloque en mars 2007 sur le thème des « Pratiques radiophoniques en milieu spécialisé, accompagnement et insertion sociale » rassemblant six expériences de travail radiophonique dans des institutions spécialisées en France. Un séjour à Buenos Aires d'une semaine pour six adolescents de l'Hôpital de Jour St Léon dans le cadre des appels à projet « Culture à l'Hôpital » financés par l'ARH (Agence Régionale Hospitalière) et la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Un séjour à Buenos Aires de 10 jours avec trois jeunes adultes – anciens de St Léon – dans le cadre d'un projet mis en place par Radio Campus. Création de l'association Micro SillonsAu retour de Buenos Aires, deux problèmes se sont posés : d'abord une forte envie exprimée de repartir en voyage, et le nombre trop important de jeunes souhaitant « faire de la radio » par rapport aux capacités d'accueil de Radio Campus.Suite à une année de réflexions collectives, nous créons l'association Micro Sillons en mai 2008. V. FonctionnementCf planning
L'équipe des « conseillers techniques »(Autrefois, on avait) 3 salariés, éducateurs spécialisés de formation et possédant une expérience en psychiatrie adolescente.
Leur rôle :
Ces rôles ne sont pas seulement remplis par les « conseillés techniques », et la courte expérience vécue jusqu'à ce jour montre un partage progressif et une appropriation de ces fonctions par les adhérents les plus actifs de l'association :
Nos partenairesFinanciers: Fondation de France, Mairie de Toulouse, Conseil général 31Parrainage GEM : Fédération Midi Pyrénées Croix Marine, associatio Bon Pied Bon Oeil Radio : Campus FM, La Locale |